11-Septembre |
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Iceberg > Divers > Ducourneau (8) Strasbourg
: l’incroyable impunité des casseurs
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Arrivée
dans la deuxième
partie du cortège, coupé en
deux. Le “départ” est dans une heure. Les casseurs envoient
déjà divers
projectiles sur la police, qui riposte avec les gaz
lacrymogènes. Comme
il y a aussi un barrage
policier derrière
nous, des gens cherchent à
s’échapper et surtout à rejoindre leur groupe dans le
premier cortège. |
Plus
tard, de l’autre côté du barrage policier. Un barrage et
un feu
ont été installés sur le pont. Le premier
cortège cherche à rejoindre
le second et vice versa, ce qui explique pourquoi les gens marchent
dans les deux sens. |
Où
est le cortège ? Les gens qui ne cherchent pas leur groupe
observent
les casseurs... Ici, les casseurs échoueront à faire
tomber le
lampadaire mais réussiront à casser le support de la
caméra de
surveillance. |
Petit
moment de repos pour les cagoules noires : la journée sera
longue. |
Cet
endroit est destiné à recevoir le public du concert mais
le paysage
de guerre, derrière, capte toutes les attentions. À
droite, ce sont les
douanes qui flambent. À gauche, le mobilier de l’hôtel
Ibis, l’hôtel
lui-même ne brûlera que plus tard. Peu de temps
après, un envoi massif
de gaz lacrymogènes sur ces zones aura lieu, atteignant le
concert et
chassant la foule qui pour l’instant continue à arriver. |
Personne
n’écoute l’oratrice ! Les caméras filment la fumée
de plus en
plus noire et importante, sillonnée des traits blancs
laissés par les
gaz lacrymogènes tirés au canon. |
Une
foule dense s’échappe du “concert” (qui n’a donc pas lieu).
Mais les casseurs sont partout et
attaqueront dans un instant le convoi policier dont on aperçoit
le dernier
camion, les autres étant masqués par la banderole jaune,
créant une
nouvelle débandade dans la débandade. À quoi pense ce militant pacifiste entouré de cagoules noires ? En fin d’après-midi, l’incendie de l’hôtel Ibis monte jusqu’au toit. J’ai utilisé ces voies ferrées et le petit bois à droite pour m’éloigner des zones chaudes, dans la mesure où mon “refuge” précédent s’était soudain transformé en zone de “combat”. En effet, alors qu’à 16 heure je m’étais mis à l’écart dans un petit cul-de-sac à peu près désert, une pluie de bombes de gaz lacrymogènes me sont soudainement tombées dessus, la plus proche à 2 mètres. Sur la route, des manifestants et des casseurs sont pris en étau entre des camions anti-émeutes et une charge de CRS, et sont poussés vers le cul-de-sac. Que la police tente aussi de fermer ? Mystère... Le vent poussait les gaz vers le fond du cul-de-sac. J’ai couru en fermant les yeux jusqu’au fond, en prenant à gauche par les voies ferrées tandis que les autres prenaient à droite et rejoignaient le gros du cortège plus loin. Votre serviteur ! Derrière moi, la pharmacie brûle. Même le (provocant) t-shirt “Made by Bush” n’a intéressé personne – ou presque, tant le désordre était grand, et je n’ai pas distribué mes tracts ReOpen911. Néanmoins, le t-shirt a plu à plusieurs personnes, dont une qui l’a pris en photo. Conclusion L’OTAN... Hum, il faut reconnaître que nous nous attaquions à un sacré morceau. Ce sont quand même les gens qui vont chercher, au canon, les ressources dont l’Occident a besoin. Yves Ducourneau |