11-Septembre

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Scientifiquement impossible

Voltaire

par le Réseau Voltaire
6 décembre 2002



L’US Army échoue à élaborer une simulation crédible de l’attentat du Pentagone


L’US Army et la National Science Foundation ont financé une simulation en trois dimensions de l’attentat survenu au Pentagone le 11 septembre 2001.


Des chercheurs d’une équipe pluridisciplinaire de l’université d’État de Purdue (Indiana) ont produit une séquence 3D dont l’apparent réalisme pallie à l’absence d’images vidéos authentiques de l’événement. Ce résultat a été largement médiatisé, à l’occasion du 1er anniversaire de l’attaque, et interprété par des médias complaisants comme prouvant l’inanité de la polémique que nous avons soulevé sur les modalités de l’attentat.

Malheurement, après six mois de recherches et malgré l’importance des moyens techniques et humains mobilisés, les scientifiques de Purdue n’ont pas été en mesure d’établir un scénario à la fois conforme à la version officielle et compatible avec les éléments matériels. Incapables d’expliquer comment le prétendu avion avait pu ne frapper que le rez-de-chaussée et le premier étage, ils ont postulé qu’il volait au raz du sol bien que n’ayant pas d’espace d’approche dégagé ; ne parvenant pas à rendre compte de l’absence d’impact sur le Pentagone, ils ont soustrait la façade d’une partie de la simulation ; incapables d’élucider comment les réacteurs en acier trempé avaient pu disparaître, ils ont postulé que le prétendu Boeing n’en avait pas ; incapables d’élucider comment cent tonnes de matière avaient disparu, ils ont éludé la question…

L’incapacité dans laquelle les scientifiques, mandatés par l’US Army, ont été de reconstituer virtuellement la version officielle de l’attentat du Pentagone démontre a contrario que cette version est scientifiquement impossible.

Postulat n°1 : « l’avion » volait à l’horizontale en rasant le sol

Simulation de l'avion approchant du Pentagone

Pour voler à l’horizontale en rasant le sol, il aurait fallu à l’avion un terrain dégagé sur plusieurs centaines de mètres.

Les scientifiques ont observé que l’impact sur la façade se trouve entre le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment. Ils ont constaté que seuls ces deux premiers niveaux ont été endommagés à l’intérieur de l’immeuble (les étages supérieurs sont intacts et le sol n’a pas été creusé). Comme le montre l’image ci-dessus qu’ils ont diffusé à la presse, les chercheurs ont donc pris pour postulat que « le Boeing » était arrivé à l’horizontale en rasant le sol [1].

> Il est possible qu’un tel avion rase le sol de cette manière, c’est ce qu’on appelle l’atterrissage. Mais pour cela, il lui faut un terrain dégagé sur une distance de plusieurs centaines de mètres (Une piste d’atterrissage mesure entre 2000 et 2500 mètres. Selon le constructeur, il faut 1500 mètres à un Boeing 757-200 pour atterrir dans ces conditions [2]). « L’avion » ne disposait pas d’une telle piste d’atterrissage devant le Pentagone. Le bâtiment se trouve en effet dans une zone vallonnée, construite d’immeubles d’habitation et traversée par des autoroutes et des échangeurs.

Postulat n°2 : « l’avion » n’avait pas de réacteurs

Simulation de l'impact de l'avion dans le Pentagone

Les scientifiques ont oublié deux détails qui permettent à un avion de voler et qui sont les éléments les plus solides de l’appareil : les réacteurs.

L’étude a été centrée sur la destruction des ailes du « Boeing 757-200 ». Il était en effet paru surprenant qu’un avion de 38 mètres d’envergure pénètre dans un bâtiment par un orifice de 5 à 6 mètres de largeur.
Une théorie avait été avancée par plusieurs « spécialistes » qui avaient affirmé que les ailes s’étaient « rétractées » sous l’effet du choc. Les universitaires de Purdue expliquent, quant à eux, que ces ailes étaient surtout composées du kérosène et que celui-ci s’est déversé dans le bâtiment sans vraiment l’endommager.

> Les uns et les autres oublient deux petits détails qui se trouvent sur ces ailes et permettent à un avion de voler : les réacteurs. Ces deux pièces sont les plus résistantes de l’appareil. Elles n’ont tout simplement pas été prises en compte dans l’étude de Purdue (image ci-dessus).

Postulat n°3 : le Pentagone n’a pas de façade

Simulation des dommages sur les colonnes du Pentagone après l'impact de l'avion

Les scientifiques n’ont pris en considération que les piliers du bâtiment et ont oublié que la façade n’a été trouée que sur 5 à 6 mètres de largeur.

Dans leur recherche, les scientifiques ont étudié la collision de « l’avion » avec les piliers de soutien du bâtiment. Le directeur de la recherche, Mete Sozen, a particulièrement insisté sur la spécificité de ces piliers, renforcés par une barre métallique en spirale, une technique utilisée dans les années 40. « Le cercle d’acier, explique-t-il, a renforcé la solidité des colonnes et a probablement permis de sauver beaucoup de vies » [3].

> Dans leurs recherches, les scientifiques n’ont pas pris en considération le fait que « l’avion » devait auparavant percuter la façade, puis défoncer plusieurs murs internes. Ils ont fait comme si la collision avec la façade n’avait endommagé ni celle-ci ni l’appareil. Ils ont totalement évacué le fait qu’un Boeing 757-200, d’une envergure de 38 mètres et d’une hauteur de 12 mètres, ne peut entrer par un orifice de 5 à 6 mètres de large sans que ni les ailes, ni les réacteurs, ni la queue ne provoquent la moindre trace d’impact.

Postulat n°4 : l’antimatière existe

Simulation de l'impact de l'avion dans le Pentagone

« L’avion » se serait « écrabouillé ». Mais les scientifiques ont oublié de préciser comment 100 tonnes de matière « écrabouillée » ont bien pu disparaître.

Pourquoi y a-t-il eu si peu de dégâts sur l’immeuble du Pentagone ? L’étude de Purdue donne une réponse à cette question : le « Boeing » a été réduit en poussière. « Á cette vitesse, l’avion lui-même est comme une peau de saucisse [a sausage skin] », a expliqué Mete Sozen à la presse. « Il n’était pas assez résistant et s’est virtuellement écrabouillé [crumbles] lors de l’impact » [3].

> Si les scientifiques expliquent de cette manière l’absence de dégâts importants sur l’immeuble, ils n’expliquent pas pour autant la disparition du prétendu « Boeing ». Ils oublient que 100 tonnes de matière « écrabouillée » restent toujours 100 tonnes de matière. Qu’est devenue cette matière ? En cherchant un Boeing, nos universitaires semblent avoir fait une grande découverte scientifique : l’antimatière existe.

L’équipe pluridisciplinaire de l’université de Purdue a échoué. Elle n’est pas parvenue à élaborer une simulation de la version officielle des événements compatible avec les éléments matériels. Pour satisfaire la commande de l’US Army (ARO, Contrat 39136-MA), elle a été contrainte d’escamoter les questions posées par l’absence d’impact sur la façade et par la dématérialisation de l’engin. À ce jour, la seule explication techniquement plausible de l’attentat reste donc celle énoncée par Thierry Meyssan : le tir d’un missile et non le crash d’un Boeing 757-200.


Réseau Voltaire


[1] Toutes les images de la simulation sont disponibles sur le site de l’université de Purdue : « September 11 Pentagon Attack Simulations Using LS-Dyna », http://www.cs.purdue.edu/homes/cmh/....

[2] Voir les spécifications du Boeing 757-200 fournies par le constructeur, en fonction du poids de l’appareil, des conditions climatiques et de l’altitude de la piste : www.boeing.com/assocproducts/aircompat/acaps/753sec3.pdf.

[3] « New simulation shows 9/11 plane crash with scientific detail », Purdue News, 12 septembre 2002 : http://news.uns.purdue.edu/hp/Sozen....