11-Septembre

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Un avocat contre l’empire US

Karmapolis.be

par Stanley Hilton et Alex Jones
Karmapolis, le 13 février 2005

Tours Jumelles

L'interview de Stanley Hilton et une radioscopie des actions en justice entreprises contre Bush & Co

7 milliards de dollars
. Un incroyable montant en dommages et intérêts réclamé par Stanley Hilton qui a déposé une requête en justice, tout aussi incroyable, contre le gouvernement fédéral des Etats-Unis et des hauts fonctionnaires de l'administration Bush. Ces derniers y sont principalement accusés d'avoir violé les lois fédérales et la Constitution pour avoir financé, encouragé et recruté les terroristes qui ont exécuté les attaques du 11 septembre dans le but de créer un « nouveau Pearl Harbor » (1) permettant ainsi au gouvernement de promulguer des lois d'exception dénaturant la Constitution (Les Patriot Acts) et d'engager un conflit militaire en Afghanistan et en Irak.

Sans réelle surprise, le président de la Cour fédérale de Californie, le juge Illston, a rejeté début janvier la requête de Stanley Hilton suite à une demande de non-lieu déposée par George Bush. Ce juge a fondé sa décision sur la "Doctrine of Sovereign Immunity" (Doctrine de l'Immunité Souveraine). En clair les demandeurs n'ont pas été déboutés faute de preuves mais parce que, selon le juge Illston, les citoyens américains n'ont pas le droit de juger un Président dans l'exercice de ses fonctions et cela même s'il est accusé de meurtre de masse ou de haute trahison. Suite à ce revers Stanley Hilton a déjà fait savoir qu'il ferait appel du jugement.

Son recours en justice vise plus particulièrement le Président des Etats-Unis Georges W. Bush et d'autres membres de son ancienne administration comme le Secrétaire d'Etat à la Défense Donald Rumsfeld, l'Attorney General John Aschroft (ancien ministre de le Justice), le Vice-Président Dick Cheney, Condoleeeza Rice mais aussi les patrons du FBI et de la CIA : robert Mueler et Georges Tenet ; tous accusés d'être les auteurs d'une mise en scène machiavélique que n'aurait sans doute pas reniée feu Stanley Kubrick.

En attendant la décision de la Cour fédérale de Californie sur la recevabilité de cet appel - qui curieusement ne rencontre aucun écho dans les media traditionnels -, les spéculations sur les arguments de cette action et sur les auteurs de cette démarche juridique vont bon train sur la toile. En effet, si cette action frontale contre l'administration Bush est susceptible de rencontrer l'incrédulité de nombreux américains, la crédibilité de son auteur n'est pourtant, a priori, pas sujette à caution. Alors étudiant à le faculté de droit de Chicago durant les années 60, Hilton a, selon ses dires, intimement côtoyé les néo-conservateurs actuellement au pouvoir comme Rumsfeld ou Wolfowitz pour plus tard devenir conseiller personnel du sénateur Républicain Bob Dole à la commission juridique du sénat. Sauf à voir dans cette affaire une opération de désinformation des services de renseignements, il est difficile d'imaginer un homme se risquer à un suicide politico-médiatique sans arguments sérieux fondés sur des preuves et des témoignages tangibles.
Cependant, s'il affirme détenir ces fameuses preuves ainsi que les témoignages de nombreux militaires, dont certains du NORAD, notre homme ne compte pas pour autant dévoiler ses sources ni les éventuels documents à charge avant que sa requête ne soit acceptée par la Cour. De même, les familles des victimes du WTC qu'il est sensé représenter se résument, sur le papier, à 14 personnes dont dix ont gardé l'anonymat. Affirmant cultiver l'art du secret comme stratégie de combat, Stanley Hilton n'hésite pourtant pas à prétendre publiquement, avoir eu connaissance de documents confidentiels démontrant, photo satellite à l'appui, que Ben Laden a été tué depuis plusieurs années. Il ne semble pas non plus pressé de vérifier la véracité de ses sources quand il signe un article, « Bush's, Twiligt Zone », où il crédite la thèse des avions fantômes, une théorie selon laquelle les appareils qui se sont écrasés sur les tours du WTC seraient en fait des avions militaires téléguidés et armés de missiles pour infliger un maximum de dégâts. Une hypothèse défendue sur letsroll911.org qui peut bien sûr se discuter mais certainement pas être exposée devant un Jury vu l'absence d'éléments probants pour la conforter.
Des « maladresses » qui sèment la confusion et le doute parmi les activistes et certains enquêteurs privés comme Michael Ruppert qui accuse déjà Hilton de chercher à torpiller la légitimité des autres procédures engagées contre le gouvernement.

Quoi qu'il en soit, cet assaut contre les ténors du gouvernement conservateur est loin d'être un cas isolé. Des associations de citoyens, de plus en plus nombreuses et bien organisées, comme Justice for 9/11, Septembereleventh, CitizensWatch ou Truth 9/11, militent pour que justice soit faite et sont activement soutenues par un nombre non négligeable de familles des victimes et survivants des attaques du 11 septembre. Des dizaines d'entre eux ont déjà renoncé à la bagatelle de 500 000 dollars par famille, offerts par le gouvernement en échange de leur droit à engager des poursuites.
L'histoire de William Rodriguez et Ellen Mariani symbolise assez bien l'extrême combativité de ce mouvement pour la vérité et la défiance d'une certaine Amérique envers un gouvernement désormais jugé coupable du pire crime de l'histoire moderne. Pour Ellen Mariani qui a perdu son mari, Neil Mariani, lors du crash du vol 175 de United Airlines sur la tour sud du WTC, la culpabilité du tandem Bush-Cheney ne fait plus aucun doute. « Aujourd'hui je suis une veuve endeuillée mais déterminée. Je fais partie de ces 75 familles qui n'ont pas souscrit au soi-disant Fond d'indemnité pour les victimes du 11 septembre (September 11th Victim Compensation Fund) qui, pour la première fois de l'histoire, consiste à prélever l'argent des contribuables directement de la Trésorerie des Etats-Unis. Plutôt que d'accepter environ 500 000$, à payer sur la succession de mon mari en compensation de sa mort, j'ai décidé de garder mon droit à dire ce que je pense. Je ne veux pas cet argent ; je veux juste des réponses. (...) Après avoir finalement surmonté mon chagrin pour Neil, ce qui a pris de longs mois, j'en suis venue à la conclusion que le seul moyen d'obtenir des informations sur ce qui lui est arrivé est de faire appel à la justice. J'ai été la première parmi les familles des victimes à lancer des poursuites judiciaires contre le gouvernement des Etats-Unis. (...) Cette action en justice ne peut pas faire revenir mon époux ni les autres victimes du 11 septembre mais je crois qu'elle peut et qu'elle fera avancer la vérité et la justice qui, actuellement, manquent cruellement à ce pays. »

William Rodriguez est à lui seul une véritable légende aux yeux des New-Yorkais. Ex concierge du WTC, il est le dernier à être sorti vivant de la tour nord du Word Trade Center après avoir sauvé la vie de dizaines de personnes et guidé les pompiers aux étages grâce à son passe.
D'origine Portoricaine, Rodriguez est devenu plus tard un des portes paroles des survivants du WTC, président du groupe des victimes hispaniques et directeur du 9/11 United Services Group, une association d'entraide juridique, sociale et financière aux victimes du WTC.
Certain d'avoir entendu des explosions dans la tour juste avant qu'elle ne s'effondre, il a également déposé un recours en justice contre George Bush, Cheney et Rumsfeld pour association de malfaiteurs et, tout comme Hilton, les accuse d'avoir planifié les attaques pour entrer en guerre contre l'Irak et l'Afghanistan.
Philip Berg, un ancien député, est l'avocat de William Rodriguez. Interrogé sur l'affaire, cet ancien procureur général de Pennsylvanie répond que « La version officielle de ce qui s'est passé le 11 septembre est un mensonge (...) Les informations diffusées par les media, examinées à la lumière du bon sens et des lois de la physique, démontrent que l'histoire officielle, attentivement examinée, n'est pas crédible. Cette histoire contient un nombre alarmant d'inconsistances et d'impossibilités. Les media ont rapporté l'information mais ont délibérément évité de l'analyser car le faire pourrait révéler que le gouvernement nous ment. La commission du 11 septembre, un rassemblement suspect de personnalités du gouvernement et du renseignement, a avalisé la version officielle sans examiner les éléments essentiels de l'histoire. Elle a été totalement incapable, ou presque, de réfuter les nombreuses preuves qui suggèrent que la version officielle ne tient pas la route ou ne les a tout simplement pas considérées. Elle a complètement échoué en ne tenant personne pour responsable. » Berg maintient également que nombre de politiques haut placés, les militaires et les mass media considèrent que l'histoire officielle est fausse mais que, jusqu'à présent, aucun sénateur, pas un candidat présidentiel ni même une célébrité médiatique n'a trouvé le courage de prendre le risque de passer pour un « conspirationniste ».

Effectivement, Trois ans après les évènements, le 11 septembre reste toujours un sujet tabou pour la grande majorité des media occidentaux qui refusent toute remise en question de la thèse des « terroristes islamiques » et imposent un black-out systématique de toute investigation indépendante sur ces attentats. Une politique de l'autruche qui a déjà largement contribué à la réélection de Georges Bush. Malgré l'intense pression sociale qui règne aux Etats-Unis - particulièrement entretenue par certains acteurs de l'information, comme Fox TV News - il existe encore quelques têtes brûlées pour dire tout haut ce que d'autres préfèrent garder pour eux.

C'est le cas de Kevin Ryan, un cadre de Underwritters Laboratories (UL) qui a été licencié pour avoir publiquement mis en doute la validité des conclusions de l'enquêtes du NIST (Institut National des Standards et des Technologies) sur les causes de la chute des tours du WTC. Actuellement, les conclusions préliminaires publiées par le NIST semblent valider la théorie du Dr Brown : une hypothèse communément admise qui explique l'effondrement des tours en partant du principe que des températures très élevées, générées par l'embrasement du carburant des avions, ont fait fondre les structures métalliques des gratte-ciels.
Pour situer le contexte de cette polémique, il faut savoir que UL a garanti la résistance au feu de l'acier utilisé dans les tours. Cette entreprise est donc concernée au premier chef par les enquêtes du NIST auxquelles elle participe activement.

Toujours est-il que le 11 novembre 2004, Ryan se fend d'un mail, rendu public le jour même, à Franck Gayle, directeur adjoint du NIST et chargé de l'enquête sur la destruction des tours. Ryan demande à Gayle de « rapidement éclaircir la confusion quant à la capacité du kérosène enflammé à ramollir ou fondre des structures en acier ». Selon lui « les tours auraient dû facilement résister au stress thermique causé par le kérosène en feu ». Des propos sibyllins qui suggèrent sans le dire qu'une démolition contrôlée des tours reste le seul scénario plausible. Un scénario qui a l'avantage d'expliquer certaines incohérences comme l'effondrement trop rapide des deux immeubles -dont les étages inférieurs n'ont opposé aucune résistance- ou encore les explosions entendues et parfois vues par plusieurs témoins encore présents sur les lieux du drame. Une analyse partagée par Paul Isaac (3), un lieutenant auxiliaire des sapeurs pompiers de la ville de New-York : « Beaucoup de pompiers savent qu'il y avait des bombes dans les tours mais ils ont trop peur de perdre leur job pour le reconnaître et les "supérieurs" interdisent toute discussion à ce propos. (...) Il y avait sans aucun doute des bombes dans ces buildings. Ces immeubles sont construits avec de l'acier renforcé. Des buildings ne peuvent tout simplement pas imploser de cette façon ; c'était une démolition contrôlée ». (Voir la vidéo des pompiers qui discutent entre eux des explosions qu'ils ont entendues.)
Il existe une dizaine de témoignages de survivants qui corroborent ces faits comme ceux de Teresa Veliz, Ross Milanitch, Steve Evans de la BBC sans oublier la bande enregistrée de la radio transmission de deux pompiers, Orio Palmer et Ronald Bucca qui ont péri lors de l'effondrement de la tour sud. L'enregistrement de cette transmission fut retrouvé deux ou trois semaines après les événements et laisse clairement entendre que les deux hommes avaient presque réussi à atteindre le point d'impact de la tour sud du WTC et semblaient parfaitement en mesure de maîtriser l'incendie qui, selon Palmer et Bucca, se limitaient à deux poches de feu isolées. Voilà qui entre en totale contradiction avec la théorie Brown et les conclusions du NIST qui cherchent à nous vendre un brasier infernal de métal en fusion.

À l'instar de la commission du 11 septembre qui a été initiée par les familles des victimes, les investigations du NIST ont été décidées suite aux pressions de Skyscrapers Safety Campaign, une organisation créée par Monica Gabrielle et Sally Regenhard qui, toutes deux, ont perdu des proches lors des attaques. Des intentions très louables mais apparemment pas suffisantes pour empêcher les enquêtes du NIST de suivre la même voie de garage que le rapport de la commission sur les attentats du 11 septembre. En effet, cette institution a décidé de ne pas dévoiler certaines parties des auditions réalisées dans le cadre du rapport préliminaire qui devait être rendu au gouvernement fin janvier 2005. Là encore, les avocats des familles des victimes ont fait savoir qu'ils envisageaient un recours en justice pour forcer l'Institut à divulguer l'information au public.

La dernière action judiciaire en date contre l'administration Bush est peut-être celle qui a le plus de chance d'aboutir. Le 28 octobre 2004, un groupe opérant sous la bannière Justice for 9/11 et formé pour l'essentiel par des représentants des familles des victimes et survivants du 11 septembre, a déposé une plainte à Eliot Spitzer, le Procureur Général de l'État de New-York. Quelque jours plus tard, le procureur a déclaré la recevabilité de la plainte soutenue par une pétition signée par 40 familles des victimes et 100 personnalités américaines dont John Buchanan, candidat à la présidence du parti républicain, Ralph Nader, candidat présidentiel indépendant, Cynthia McKinney, membre du Congrès et Edward Peck, ancien Ambassadeur américain en Irak (voir liste). Si la plainte demande explicitement des réponses aux questions des familles des victimes (lire la liste des questions), lesquelles n'ont pas été prises en compte lors des auditions de la commission du 11 septembre, elle exige surtout que le Procureur Spitzer et son commissaire en chef William Casey mènent une enquête criminelle sur base d'investigations indépendantes démontrant la complicité de l'administration Bush.

Pour Bob Mcllvaine qui a perdu son fils lors des attaques du 11/09 et coauteur de la plainte ; il est maintenant absolument nécessaire « que justice soit finalement rendue ». Maintenant ou jamais, c'est un peu le leitmotiv qui prévaut actuellement auprès des enquêteurs privés, activistes et familles des victimes qui luttent pour que le 11 septembre 2001 ne devienne pas un mythe de plus. Un remake de l'assassinat de JFK avec Ben Laden pour seul et unique accusé comme le fut Lee Harvey Oswald.


Karmatoo

Karmatoo - (c) Karmapolis - 13 février 2005 - Mise à jour : 9 mars 2005




Interview de Stanley Hilton


Le texte qui suit est la traduction d'une interview radio donnée par Stanley Hilton dans le cadre d'un show radio activiste, pour ne pas dire conspirationniste, très populaire aux USA et animé par Alex Jones. Vous y découvrirez un Stanley Hilton survolté qui, certes, ne mâche pas ses mots pour dire tout le mal qu'il pense de l'administration Bush mais nous laisse cependant sur notre faim : trop d'emphase et une argumentation insuffisamment développée. Même si le format radio américain et le temps imparti ne se prêtent pas au jeu de la plaidoirie, on attendait plus et mieux d'un avocat sensé se battre contre "l'empire US".

La station radio américaine régionale d'Alex Jones bénéficie à certaines heures d'une retransmission "coast to coast" c'est-à-dire dans plusieurs états qui ne sont pas nécéssairement sur le même fuseau horaire, d'où les nombreux décrochages publicitaires et la façon quelque peu inhabituelle d'annoncer l'heure. L'interview a été traduite à partir d'un transcript réalisé par Thomas Buyea qui est disponible sur le site rense.com

Alex Jones : Le voici de retour parmi nous, l'ex-patron du personnel de Bob Dole, conseiller talentueux, mais aussi un excellent avocat. Il représente des centaines de familles des victimes du 11 septembre. Il a engagé une action judiciaire contre Bush pour son implication dans les attentats du 11 septembre. Mais d'abord, voici une importante étude d'opinion qui nous vient de l'institut de sondage Zogby : la moitié des New-Yorkais pensent que le gouvernement est impliqué dans les attentats du 11 septembre. Et maintenant, place à celui qui va nous rejoindre pour les 35 dernières minutes de cette première partie : Stanley Hilton.
Stanley, c'est un honneur de vous recevoir.

Stanley Hilton : Je suis heureux d'être en ligne.

AJ : Nous devrons résumer avant que nous entamions la prochaine heure de l'émission. En bref, vous avez lancé une procédure judiciaire, vous possédez les dépositions de nombreux officiers militaires qui ont témoigné. Vous connaissez la vérité sur les attentats du 11 septembre. En deux mots, que révèle votre dossier ?

SH : Nous affirmons que Bush et ses marionnettes, Rice, Cheney, Mueller, Rumsfeld, Tenet et j'en passe, sont tous impliqués dans les attentats du 11 septembre et pas seulement pour complicité ou pour avoir permis que ces attentats se produisent mais en réalité, pour les avoir ordonnés. Bush en a personnellement donné l'ordre. Nous avons des documents particulièrement accablants et des témoins oculaires qui prouvent que c'est Bush lui-même qui a ordonné les attentats pour non seulement obtenir des avantages politiques bien précis mais aussi pour suivre un plan de contingence géopolitique truqué en faveur des néo-conservateurs et leur idéologie trompeuse. J'aimerais également préciser, en passant, que j'ai fait mes études avec certains de ces néo-conservateurs. À l'université de Chicago, à la fin des années 60 avec Wolfowitz, Feith et bien d'autres et donc, je les connais personnellement. Nous avions souvent l'habitude de parler de ce genre d'affaire. J'ai réalisé ma thèse d'étudiant sur ce sujet particulier : comment transformer les États-Unis en une dictature présidentielle en fabriquant un faux Pearl Harbor. Techniquement, ce qui s'est passé le 11 septembre a été planifié depuis au moins 35 ans.

AJ : Parfaitement. Ils étaient tous adeptes «Straussien» (ndtr: Strauss : nom d'un chercheur idéologue) d'un professeur à l'idéologie proche des nazis et maintenant, ils appliquent ses théories ici, en Amérique. Stanley, je sais que vous avez déposé devant les tribunaux un grand nombre de témoignages et un recours en dommages et intérêts avec 7 millions de dollars à la clé et des centaines de familles de victimes qui se sont impliquées dans ces poursuites.

SH : Non, 7 milliards, 7 milliards !

AJ : Oui, 7 milliards. Pouvez-vous nous dévoiler certaines choses sur les éléments dont vous disposez et qui prouvent qu'ils ont planifié les attaques ?

SH : Oui, je peux déjà vous dire que ce procès est une action entreprise au nom des contribuables mais aussi un procès au nom des familles [des victimes des attentats] et les trois arguments fondamentaux sont premièrement qu'ils ont violé la Constitution en ordonnant les attentats. Deuxièmement ils ont [inaudible] l'article 31 du code de la Loi des Etats-Unis sur l'usage frauduleux de pièces légales au niveau fédéral (ndtr: Fraudulent Federal Claims, soit faux et usage de faux ) car Bush a présenté de fausses preuves au Congrès pour obtenir l'autorisation d'entrer en guerre contre l'Irak. Et bien sûr, il a relié ces preuves aux attentats du 11 septembre pour affirmer que Saddam Hussein était impliqué avec tout ça. Ce ne sont que des mensonges.

AJ : Ecoutez la suite Stanley : restez tous avec nous. Nous allons entamer une courte pause publicitaire avant de revenir, Stanley, sur le domaine des preuves...



AJ : OK, les amis, nous sommes dans la deuxième heure d'émission, le 10 septembre 2004, demain ce sera l'anniversaire de l'attaque globale. C'est quelqu'un d'incroyable que nous avons en ligne. Ex directeur du personnel de Bob Dole et spécialiste en sciences politiques, c'est un avocat qui a fait ses études avec Rumsfeld et bien d'autres. Dans sa thèse de doctorat, il exposait comment transformer les Etats-Unis en dictature en créant un faux Pearl Harbor. Il a déposé une requête en justice contre le gouvernement des Etats-Unis, les accusant d'avoir commandité les attentats du 11 septembre. Il a obtenu des centaines de signatures des familles des victimes. Il demande 7 milliards en dommages et intérêts, il s'appelle Stanley Hilton.

Je sais que pas mal de radios à Los Angeles, à Rhode Island, dans le Missouri et en Floride nous ont maintenant rejoints. Stanley Hilton, voulez-vous nous résumer ce que vous venez de développer et nous parler de ces nouvelles preuves. Ensuite, nous essayerons de comprendre pourquoi vous êtes persécuté par le FBI à l'instar d'autres personnes, travaillant pour le FBI, qui ont eu des problèmes pour avoir trop parlé de cette affaire. Cela commence donc vraiment à devenir très sérieux, expliquez-nous!

Stanly Hilton : Oui, nous poursuivons actuellement Bush, Condoleezza Rice, Cheney, Rumsfeld, Mueller, etc. Non tant pour avoir laissé les attentats du 9/11 se produire mais en fait pour les avoir planifiés en tant que complices et coauteurs.

Les pirates, nous les avons engagés et nous avons un témoin qui est mariée à l'un d'entre eux. Ces pirates sont des agents « undercover » américains, des agents doubles sous couverture, payés par le FBI et la CIA pour espionner les groupuscules arabes installés dans notre pays.

Ils étaient contrôlés. Leur patron était un informateur du FBI à San Diego et ailleurs. C'était une opération secrète ordonnée -personnellement ordonnée- par George W. Bush. Nous avons des preuves flagrantes, des documents et des témoins. Ce n'est pas uniquement de l'incompétence et cela bien qu'il [George Bush] le soit effectivement. Le fait est qu'il a personnellement ordonné les évènements du 11 septembre et qu'il était au courant. Toute cette affaire avait été répétée sous forme d'exercices et il le savait jusqu'à un certain point. Pourquoi le président semblait-il nonchalant et si peu concerné le 11 septembre ? – sur les vidéos qui montrent Andrew Card qui lui murmurait à l'oreille [qu'un avion avait percuté le WTC] pendant qu'il écoutait des enfants lire une histoire à propos d'une chèvre – c'est parce qu'il pensait que ce n'était qu'une répétition. Ils avaient déjà répété ces attaques à plusieurs reprises. Il avait déjà vu des simulations vidéo [de crash d'avions sur des immeubles]. Il a même prononcé un lapsus quelque mois plus tard durant une conférence de presse en Californie quand il disait avoir « vu à la télévision le premier avion attaquer la première tour » Ce n'est pas possible parce qu'il n'y a pas eu de vidéo [du premier crash] à cette époque. La vérité, c'est qu'il avait visionné la simulation vidéo [de l'attaque sur la première tour]. C'était donc bien un ordre gouvernemental. Nous poursuivons le gouvernement des Etats-Unis, pour avoir violé la Constitution et les lois américaines, pour avoir fait usage de faux dans une procédure fédérale (Federal Fraudulant claims act ), pour avoir menti au Congrès afin de justifier une guerre truquée contre l'Irak et pour obtenir un avantage politique.

Nous le poursuivons aussi du chef de la loi Rico (Racketeering Influenced and Corrupt Organizations) (ndtr : dispositif légal mis en place pour combattre le crime organisé aux USA, principalement la mafia et le trafic de drogue) pour association de malfaiteurs mais également pour avoir mis en place un système de corruption active et passive. J'ai été convoqué par le juge de la Cour fédérale qui m'a donné l'ordre de laisser tomber les poursuites et m'a menacé de me radier du barreau, après trente années de carrière dans les Cours et Tribunaux. J'ai été harcelé par le FBI. Mon équipe a été menacée et harcelée et mon bureau a été cambriolé. C'est à ce genre de gouvernement que nous avons à faire.

AJ : Absolument et maintenant cela commence à se savoir - le matin du 11 septembre il y a eu cinq exercices différents de détournement d'avions de ligne s'écrasant dans des immeubles - vous nous en aviez déjà parlé avant que cela ne s'ébruite par le biais de l'agence Associated Press. Ils sont en train d'essayer de vous mettre à bout. Vous parliez des militaires que vous avez interviewés et à qui on a prétendu [pendant les attaques du 11 septembre] que c'était un exercice. Pour être débarrassé de cette affaire, la presse en a finalement un peu parlé. Et maintenant, nous apprenons que ces opérations ont bien existé– et j'aimerais que nous en parlions plus longuement, j'aimerais que nous parlions de ces nouvelles preuves et des ordres qu'ils ont donnés, du fait qu'ils ont été entraînés, de Cheney qui contrôlait la situation depuis un bunker. Tout ceci a fini même par être connu des « mainstream media  » (ndtr : média principaux genre Fox News, CNN, CBS ou New York Times etc., par opposition aux médias indépendants) mais ils s'abstiennent d'en parler dans le détail. Stanley, quels genre d'ennuis le FBI vous a t-il causé ?

SH : Avant tout, mon bureau à San Francisco a été cambriolé, il y a quelque mois. Des documents ont disparu et certains ont été saisis. Particulièrement ceux concernant l'épouse du pirate de l'air. Heureusement, j'avais caché des copies et donc rien n'a disparu définitivement. Mais ce qui est plus grave, ce sont les menaces voilées et les accusations effrayantes proférées par des agents du FBI à l'encontre d'un membre de mon équipe. C'est de l'intimidation pure et simple. Nous avons récemment découvert qu'ils ont infiltré mon organisation avec un espion, un agent secret. En d'autres mots, ce sont des techniques dignes de celles qui ont été utilisées par l'Allemagne nazie. C'est ce genre de gouvernement que nous avons dans ce pays. C'est ce que Bush est.

AJ : Restez avec nous, Stanley, l'ancien chef de cabinet du sénateur Bob Dole. Nous revenons après cette courte pause publicitaire. Restez avec nous s'il vous plait. Pause.



AJ : OK, nous voici à plus 8 minutes et vingt-cinq secondes dans notre seconde heure d'émission. Stanley Hilton, spécialiste en sciences politiques, avocat et ex directeur du personnel de Bob Dole poursuit le gouvernement et lui réclame 7 milliards en dommages et intérêts pour avoir perpétré les attentats du 9/11 et pour escroquerie. Il est avec nous en ce moment. J'avais déjà fait une interview de première importance avec Stanley Hilton après l'avoir vu se faire attaquer sur Fox News. Cette interview a été massivement écoutée et par la suite il s'est tu pendant quelque temps parce qu'un juge -nous en parlerons ce soir- lui a ordonné de ne plus accorder d'interview. Maintenant il est de retour et donne à nouveau des interviews. Ses bureaux ont été cambriolés, Le FBI le harcèle et le menace. Pas découragé pour autant, il a déposé les témoignages de militaires, d'épouses de pirates de l'air. Vous l'avez dit, c'est une opération gouvernementale. Certains éléments ont même été divulgués par les mainstream media. Le NORAD était en manœuvre le 11 septembre, ce qui explique pourquoi il n'a pas bougé. Cheney a dirigé toute l'opération. Stanley Hilton détient actuellement des documents qui prouvent que Bush a tout planifié [les attentats du 9/11] et donné les ordres. Je vous le dit tout de suite, sa vie est en danger et il a une sacrée dose de courage. Il a fait ses études avec ces néo-conservateurs à l'université de Chicago. Il a rédigé un mémoire : « comment le gouvernement pourrait décréter la loi martiale en utilisant des attaques terroristes ». Il est l'homme du moment et nombre d'entre vous se sont demandés pourquoi il avait disparu de la circulation pendant un moment, se contentant de simplement d'entamer ses procédures judiciaires en silence, sans donner d'interviews. C'est tout simplement parce qu'on le lui avait ordonné. Stanley, pouvez-vous nous en dire plus ?

SH : Alex, j'ai fait cette interview avec vous en mars 2003, il y a environ un an et demi et deux semaines plus tard j'ai été contacté par un émissaire du juge principal –le premier Président- de la Cour fédérale où s'instruit le procès. On m'a conseillé de ne pas en parler publiquement, de me tenir tranquille et j'ai reçu des menaces de sanctions. La situation ne s'est pas envenimée jusqu'il y a deux ou trois mois. J'ai participé à certaines émissions et séances de promotion et à partir du 1 er juillet, la 1 iere présidente des tribunaux en personne m'a menacé de poursuites disciplinaires devant le conseil de l'Ordre. Ce magistrat en particulier a envoyé des communiqués aux autres juges fédéraux pour rechercher tout ce qui pouvait être retenu contre moi et qui pourrait aboutir à des sanctions alors que j'ai trente ans de barreau derrière moi sans aucun problème d'ordre disciplinaire. C'est arrivé subitement. Ses assistants, qui font partie du comité de la Cour, m'ont rencontré le 1 er juillet à Palo Alto en Californie et ont proféré des menaces directes. Ils m'ont tendu une copie de la citation à comparaître et ajouté que la juge voulait que je laisse tomber les poursuites. Qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'elle n'a pas apprécié ce qu'elle y a lu ? Que ce n'est pas politiquement correct ? Que c'est hors norme ? Je leurs ai répondu que je représentais plus de 400 plaignants, comment pourrais-je alors laisser tomber cette affaire ?

Ils se sont fait menaçants et m'ont répondu : « la prochaine fois, vous serez sanctionné ». Ils ont encore proféré des menaces en m'intimant l'ordre de ne pas médiatiser l'affaire, etc. C'est tout à fait scandaleux.

AJ : Voilà bien une attitude typique de la justice. Rien de direct. Tout est dit en face à face, sans témoins.

SH : Ils m'ont envoyé une lettre et bien sûr, ils l'ont démenti à cause de la tournure politique du procès mais ensuite, ils m'ont téléphoné pour me confirmer que c'était bien à cause du procès [les menaces de sanctions] et que la juge était vraiment très, très en colère et apparemment, elle est en contact avec le département de la Justice du ministre Ashcroft (ndtr: en anglais secretary of State). Il y a quelques mois, j'ai reçu un coup de téléphone du Ministère de la Justice à propos de cette affaire où l'on me demandait de renoncer au procès, me menaçant de sanctions et d'autres choses du même tonneau. J'ai refusé.

AJ : Revenons en arrière : ils sont entrés par effraction dans votre bureau, ils vous ont harcelé. Expliquez-nous cela en détail !

SH : Mon bureau a été cambriolé il y a 6 mois. La salle des archives ; il était évident qu'ils l'avaient fouillée. Des documents ont été volés. Des documents en relation avec cette affaire et plus particulièrement ceux qui concernaient le fait que des pirates de l'air, du moins certains d'entre eux, étaient repris sur les fiches salariales du gouvernement des Etats-Unis en qualité d'agents doubles du FBI et de la CIA. Il y a des espions infiltrés dans les groupuscules arabes opérant sur le sol américain. En fait, tout ceci nous amène à la conclusion que, au fond, Al Qaeda est une création de l'administration Bush, que cette entité, qu'ils ont appelée Al Qaeda, est directement liée à Georges Bush. Et tous ces dossiers ont été volés. Heureusement, j'avais des copies. Mais cela ne représente qu'une partie des désagréments que nous avons subi. Le FBI a aussi harcelé certains de mes assistants et nous avons été infiltré par un espion. L'utilisation de ces techniques nazies est parfaitement scandaleuse. Tout comme les tentatives d'obstruction de la justice. Ces gens sont des criminels. Voilà ce que nous subissons, une formidable pression, juste pour nous pousser à laisser tomber, à nous taire et nous en aller.

AJ : Parlons maintenant des informations qu'ils veulent que vous laissiez tomber ! Parlons, sans les nommer, des gens que vous avez accusés, de ce qui est réellement arrivé, de la vision d'ensemble que vous avez. Vous disiez plus tôt que Bush a ordonné tout ça, qu'ils ont simulé les attaques et ils reconnaissent maintenant qu'il y avait bien des exercices ce matin du 11 septembre. Parlons sur les éléments qu'ils ne veulent pas voir être exposés par vous, Stanley.

SH : Nous avons des preuves, des documents et des témoignages sous forme de dépositions sous serment d'anciens agents secrets du FBI ayant agi sous couverture (ndtr : sous fausse identité), d'informateurs du FBI, etc., que des officiels du Pentagone, de l'armée et de l'Air Force qui étaient en relation avec le fait qu'il y avait beaucoup d'exercices [militaires], de manœuvres répétant et simulant les attaques du 11 septembre avant que ces événements ne se produisent. Bush avait souvent vu ces simulations à la télévision. Il l'a dit lui-même lors d'une Conférence de presse en Californie quelque mois après les attentats quand il a affirmé avoir vu le premier avion percuter la première tour sur une vidéo. Ce n'est pas possible parce qu'il n'y avait pas à cette époque de vidéo officielle de ce crash. Il y en avait sur le deuxième avion, pas sur le premier. Il avait vu le premier crash. Nous avons certains documents prouvant que Bush a personnellement ordonné les attentats du 11 septembre. C'était bien planifié. Un officiel de la FEMA a admis, et c'est enregistré sur bande, qu'il était là la nuit avant les attentats, le 10 septembre.

AJ : Giuliani, le Maire de New york a reconnu, il y a quelque mois devant la Commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre, qu'il avait déjà déménagé l'entièreté de son QG de la Tour n°7 (ndtr : la troisième tour qui s'est effondrée, qui est voisine des deux Tours du WTC et qui fait partie du complexe WTC). C'est très, très important. C'est une clé pour comprendre le déroulement de ces évènements. Il y a plusieurs mois, avant que la CIA ne le dévoile sur son site et avant l'agence Associated Press , vous avez déclaré avoir recueilli des témoignages. Ces témoins disaient qu'il y avait des exercices le matin du 11 septembre et c'est exactement ce qui s'est passé. Ces exercices, c'était l'écran de fumée pour ne pas agir. Et puis pour calmer le jeu, la CIA a craché le morceau en disant, oui nous avons fait un exercice ce matin là. Maintenant, nous apprenons que cinq, peut-être six exercices ont été ont été confirmés. Cinq d'entre eux, dont un qui reproduisait exactement le même scénario des attentats, ont été conduits simultanément dans la matinée. Avec 24 témoins lumineux sur l'écran, on comprend mieux pourquoi le NORAD n'a pas bougé. Vous aviez dit tout cela. Vous l'avez dit avant tout le monde. Je sais que vous ne pouvez pas entrer dans le détail mais pouvez-vous nous raconter comment vous avez obtenu ces informations ?

SH : J'avais interviewé des gens du NORAD et de l'Air Force. J'ai personnellement visité le NORAD il y a maintenant plusieurs années à l'époque où je travaillais pour le sénateur Dole. Je connais très bien le fonctionnement du NORAD qui est situé à Cheyenne Mountain dans la région de Colorado Springs. Des personnes qui travaillent au NORAD et à l'Air Force m'ont confidentiellement attesté que, oui, il n'y avait pas seulement 5 mais 35 exercices minimum durant les deux mois qui ont précédés le 11 septembre. Tout était planifié, parfaitement minuté.

AJ : Mais il y a bien eu 5 exercices le matin du 11 septembre.

SH : Exactement, ce jour-là, ce jour-là et Bush pensait que c'était un exercice. C'est la seule explication possible qui explique sa nonchalance.

AJ : Il y avait aussi des officiers du Norad et des contrôleurs aériens des autorités civiles qui pensaient : « cela fait-il partie d'un exercice, est-ce bien une simulation ? ».

SH : Oui

AJ : Sur les vidéos et pendant ses interviews télévisées, ils pensaient que c'était, entre guillemets, un exercice.

SH : C'est certain. C'est exactement ce que j'ai toujours dit, bien avant que cela ne soit rendu public. Je le savais depuis le début du mois de mars 2003. Je l'ai déjà dit, tout a été programmé. C'est une opération organisée par le gouvernement. Bush a personnellement signé l'ordre. Il a personnellement autorisé les attaques. Il est coupable de trahison, de crime contre l'humanité et aujourd'hui il est également coupable d'obstruction à la justice en utilisant un juge et des agents du FBI pour essayer d'empêcher la tenue d'un procès civil légitime devant une Cour fédérale de ce pays. Et même, un premier président de cette cour a essayé de me menacer et de me harceler parce que je représente les plaignants qui sont dans leurs droits. Ils ont coincé Clinton pour avoir prétendument menti sous serment dans l'affaire Paula Jones et maintenant, regardez ce qui se passe ! À propos de Ken Starr, qui était habituellement devant moi sur les bancs de l'Ecole de Droit de Duke au début des années 70, il est intéressant de noter qu'il s'est fait connaître en essayant d'obtenir la destitution de Clinton. Nous avons maintenant un locataire autrement plus dangereux à la Maison Blanche ; un homme qui est coupable de meurtre de masse et d'obstruction à la justice.

AJ : Bon, Je crois savoir qu'ils ont publiquement prétendu ne jamais avoir entendu parler d'une opération consistant à envoyer des avions de ligne contre des buildings. C'est du moins ce que Bush, Rice, Rumsfeld, Aschcroft ont tous déclaré à la télévision. Aujourd'hui, on découvre qu'ils ont organisé des manoeuvres militaires le matin même du 11 septembre. Même s'ils ne sont pas impliqués, cela prouve qu'ils ont menti.

SH : Et bien, j'essaye d'obtenir leurs dépositions depuis plusieurs mois et ils tentent de s'y opposer mais, tôt ou tard, ils devront admettre qu'ils ont menti. De toute façon, c'est clairement un parjure. Ce sont des traîtres et des menteurs qui dirigent notre pays ; c'est évident qu'ils savaient. Comment osent-ils prétendre qu'ils ne savaient rien de ces manœuvres ? Leur défense consiste à dire que personne ne savait rien, une vieille technique. Que l'on puisse accorder du crédit à ces allégations dépasse mon entendement.

AJ : Tout juste, maintenant les gens se demandent comment une organisation de grande envergure comme l'armée, comment les avions AWAC ont-ils pu rester sans réaction, alors qu'avant ces évènements, quand un Cesna s'écartait ne fut-ce que 5 minutes de sa trajectoire, ils lançaient les F-16 à ses trousses. C'est très simple ? C'est ce que nous disait Stanley Hilton ici même, il y a un an et demi et plus tard la presse. Les militaires ont cru à un exercice -c'est du moins ce qui leur a été dit- seulement voilà, ce n'en était pas un. ABC a admit que Cheney était aux commandes [...] alors qu'il n'était pas dans la Maison Blanche et qu'il a donné l'ordre à l'armée de, selon sa citation, « faire quelque chose ». Nos sources bien informées, celles de Hilton et d'autres disent qu'au contraire, ordre a été donné « de ne rien faire ». Ils ont admis qu'ils ne voulaient pas révéler cela officiellement pour respecter les mesures de sécurité nationale (ndtr : ou « raison d'état ». Les lois relatives à la « National Security » empêche tout militaire ou fonctionnaire de témoigner d'une affaire relevant de la sécurité nationale sous peine de sanctions très lourdes à moins d'être relevé spécifiquement des contraintes du secret)?

SH : Ils sont en train de l'admettre. Ils parleront devant un tribunal car lorsqu'ils seront cités à comparaître sous la contrainte d'un mandat, ils seront obligés de révéler ce qu'ils savent. Notre recours en justice est en partie engagé au nom des Etats-Unis car, par la loi fédérale relative aux faux et usage de faux, escroqueries et fraudes diverses, nous poursuivons l'Administration Bush pour avoir présenté une déclaration mensongère au Congrès. Et sous le coup de l'article 31 du code de la Loi des Etats-Unis, ils seront obliger de dévoiler cette information. C'est ce qui les pousse à essayer de me menacer, de me harceler, de s'immiscer dans mon bureau, de voler mes documents, de commettre une obstruction flagrante à la justice et d'autres crimes, tout cela pour empêcher qu'une action citoyenne légitime ne démasque ces criminels, leurs actes de trahison et leurs meurtres de masse.

AJ : Je pense que vous devez déclarer publiquement que vous n'avez pas l'intention de vous suicider. Pouvez-vous le confirmer à nos auditeurs ?

SH : (rires) Non, je n'ai pas prévu de me suicider. J'ai une famille et je n'ai pas envie de mettre fin à mes jours mais je n'aime pas ces menaces qui me pèsent. Par contre, je peux vous dire ceci : émotionnellement, c'est très dur pour moi et mon équipe, particulièrement quand vous êtes menacé par le premier président de votre propre cour.

AJ : Pourquoi avez-vous décidé de revenir parler en public après un an de silence radio.

SH : Parce que les preuves que j'ai accumulées durant 18 mois m'ont données l'absolue conviction qu'il s'agit bien d'une opération gouvernementale et que c'est pratiquement le plus grand acte de trahison et de meurtre de masse de l'histoire américaine.

Comparé à Georges Bush, Benedict Arnold passe pour un patriote, Benedict Arnold passe pour Georges Washington. Je pense que nous avons à la Maison Blanche un criminel et un traître qui prétend être un patriote et qui se drape lui-même du drapeau. Ce qui est particulièrement écœurant, c'est que le camp adverse de la soi-disant opposition, le camp de Kerry, ne dit rien parce qu'il a peur de parler.

AJ : Restez avec nous, nous serons bientôt de retour. (Pause)



AJ : Stanley Hilton est encore avec nous pour les 15 ou 16 prochaines minutes car après, il doit se rendre au tribunal. Ancien chef de cabinet de Bob Dole, spécialiste en sciences politiques et avocat, il représente plus de 400 plaignants, pour la plupart victimes des attentats du 11 septembre. J'étais à New York la semaine dernière et tous ceux avec qui j'ai discuté, environ 90% d'entre eux à « Ground Zero » me tenaient des propos du genre : « J'avais de la famille, je travaillais dans les tours, mon fils, un "Navy Seal", m'a téléphoné la nuit avant les attentats et m'a demandé de ne pas aller travailler ».

Vous savez, jusqu'alors, la plupart d'entre eux ne se doutaient de rien et il s'avère maintenant qu'il y avait tous ces exercices ; qu'un de ces exercices de détournement d'avion se dirigeait vers le WTC et le Pentagone à 8h30 du matin. Le matin du 11 septembre... c'est ahurissant, chers auditeurs !

Stanley Hilton avait déjà divulgué cette information dans notre émission avant même que cela soit exposé par les médias des principaux circuits (ndtr : « mainstream » media en anglais). Pendant la pause, nous avons discuté du harcèlement, des taupes, des tentatives d'intimidations envers des membres de son équipe, des menaces du juge qui pèsent sur lui. Stanley, parlons plus particulièrement de ces documents qu'ils vous ont volés et que, Dieu merci, vous aviez en double. Bush a spécifiquement donné l'ordre d'exécuter des attaques du 11 septembre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

SH : Ce sont des documents secrets du NSC, le Conseil National de Sécurité ( National Security Council ) qui [inaudible] et plus spécifiquement ceux qui sont liés avec des documents relatifs aux exercices [militaires].

Tout était planifié – ces exercices ont été filmés. Ces avions étaient pilotés à distance par un appareillage de télécommande et comme je l'ai déjà dit il y a un an et demi, il y a un système appelé Cyclops : c'est une puce électronique logée dans le nez de l'avion qui permet la prise de contrôle de l'appareil à partir du sol, un contrôle militaire, pour désactiver la conduite de l'avion par le pilote dans le but de le détourner vers les tours. C'est ce qui s'est passé. C'est aussi une technologie utilisée avec le Global Hawk qui est un drone, un avion téléguidé. C'est ce qu'ils ont fait. Nous parlons de documents secrets du Conseil National de Sécurité (NSC ou National Security Concil ) qui démontrent clairement que [inaudible] ont eu le feu vert pour autoriser cela et que ce n'était pas un exercice. Ces manœuvres étaient sans aucun doute un écran de fumée, une opération gouvernementale. On pourrait se demander pourquoi ces gens essayent de trahir le peuple américain et d'intimider ceux qui ont intenté ce procès ? Je pense que si vous assassinez 3000 citoyens de votre pays avec la collaboration de la famille Royale corrompue de l'Arabie Saoudite, comme Bush l'a fait, que vous gaspillez des milliards pour une guerre sale et inutile en Iraq, je suppose que vous avez quelques raisons de vous inquiéter et de chercher à menacer des gens pour empêcher que tout cela ne remonte à la surface.

AJ : Examinons la situation. Ce n'était pas seulement une répétition générale mais un écran de fumée de manière à tromper l'armée qui ne savait pas ce qui se passait, et à l'empêcher d'agir. Mais aujourd'hui, on commence à savoir -même au sein des principaux media- que, oui, ces exercices ont bien eu lieu et que certains d'entre de ces appareils étaient , je cite, des avions de transport de passagers civils commandés à distance. C'est une technologie qui existe déjà depuis plusieurs décennies. En 1958, le NORAD a [inaudible] de vieux avions et les a utilisés comme cibles pour des exercices de tir. Il y a des dizaines d'années ils ont fait voler des jumbo jets [sans pilotes] de Los Angeles à Sidney en Australie. C'est bien connu. C'est le même modus operandi (MO). C'est comme pour le premier attentat à la bombe contre le WTC où ils se sont servis de ces deux arriérés mentaux, disciples de ce cheik aveugle qui avait une petite mosquée au-dessus d'une pizzeria. Ils les ont piégés comme des rats. Ensuite le FBI a fabriqué la bombe, formés les conducteurs. Un informateur leur demanda « Vous n'allez quand même pas faire exploser l'immeuble ? », « Oui, c'est ce que nous allons faire » lui ont-ils répondu. Il les a enregistrés pour se protéger. Dieu merci, contrairement aux instructions du FBI, les deux simples d'esprit n'ont pas garé le véhicule à côté des colonnes, ce qui sauva l'immeuble de l'effondrement – auquel cas la bombe aurait du être placée contre les piliers de soutien. C'est la même chose pour le 11 septembre. Ces agents de la CIA, ces arabes qui ont été entraînés dans des bases militaires US, la base aérienne de Pensacola. Les media ont fabriqué une légende pour masquer cette réalité là. Ils étaient à bord des avions. Mes sources militaires disent qu'un gaz innervant a tué tous ceux qui étaient à bord des avions et qu'ensuite ils ont envoyés les appareils sur les tours. Vos sources confirment-elles ces allégations ?

SH : C'est une des éventualités que nous étudions. Qu'un gaz innervant ou une autre produit incapacitant ai pu être utilisé, c'est possible. Je ne peux pas le dire avec certitude pour être honnête avec vous.

AJ : Ce que vous savez, c'est que les pirates étaient des agents du gouvernement et qu'ils étaient dans les avions qui ont été téléguidés.

SH : Oui, c'était simplement un écran de fumée. Je veux dire par là, que ces soi-disant détournements - qui pourrait croire à cette histoire de cutters- n'étaient qu'un décor, un peu comme un trompe-l'œil. J'ai quelques notions sur les techniques militaires, c'est ce qu'on appelle un leurre. C'est un coup monté. Vous focalisez l'attention des gens sur l'appât pour masquer les vrais criminels Ils ne voient que ces soi-disant pirates de l'air et disent, « Oh, ça doit être ces arabes.» Alors qu'en vérité, les coupables se trouvent au 1600 Pennsylvania Avenue, à la Maison Blanche. Ce sont eux les vrais coupables qui ont autorisé que cela se produise. Il n'y a qu'une seule personne qui puisse donner son aval pour cette opération et c'est Georges Bush. N'importe qui au NORAD vous le dira, tout comme on me l'a expliqué au centre de commandement de cette même organisation ; un seul homme avait le pouvoir de faire cette chose et cet homme c'est Bush, bien que beaucoup pensent qu'il n'est qu'une marionnette et je pense qu'il l'est à bien des égards. La question cruciale est la suivante : où étaient donc Cheney, Rumsfeld et tous ces autres traîtres ? Le fait est que Bush est celui qui a donné les ordres, celui qui est coupable et responsable et qu'apparemment il sera réélu parce que les media dorment et [inaudible] pour Bush.

AJ : Les media appartiennent opportunément au complexe militaro-industriel qui a organisé les attentats.

SH : Oui, les média ne soutiennent que la ligne officielle et fantaisiste du gouvernement qui veut nous faire croire que c'est une organisation arabe qui a organisé cette action. Ces arabes n'auraient même pas été capables de faire atterrir les avions sur une piste d'atterrissage.

AJ : Restez avec nous Stanley, pour la dernière partie après la pause.



AJ : Monsieur Hilton, quand vous parlez à ces agents du FBI, quand vous rencontrez ces militaires, comment réagissent-ils ? Ils doivent être particulièrement troublés de savoir ce qui c'est vraiment passé le 11 septembre.

SH : Vous savez, c'est un peu comme le calme avant la tempête dans le sens où ils éprouvent une rage contenue. Ils sont furieux contre ces politiciens criminels qui ont perverti et utilisé le gouvernement pour assassiner leurs propres citoyens et favoriser des objectifs politiques douteux. Beaucoup d'entre eux, en nombre croissant, veulent parler et parlerons s'ils sont assignés à témoigner – mais seulement s'ils sont cités à comparaître car la directive officielle du parti au pouvoir est : « taisez-vous et ne parlez pas aux avocats ». Ils sont néanmoins de plus en plus de plus en plus scandalisés qu'une partie du gouvernement ait pu faire cela à son propre peuple. Nous devons revenir à l'époque de Staline pour voir pareille chose. Même Hitler n'a pas fait ça à son peuple. Regardez ce que Staline a fait quand il a tué les Kulaks, les Russes pour obtenir un bénéfice personnel. Nous avons, nous aussi, une mentalité stalinienne dans ce pays. Ces gens se font passer pour des patriotes et se drapent eux-mêmes du drapeau, c'est écoeurant. J'aimerais aussi relever que demain la télévision japonaise, Asahi, va diffuser en prime time une émission spéciale sur le 11 septembre. Ils m'ont interviewé pendant 8 heures il y a deux semaines. Je ferai partie de cette émission. Bien sur, les medias américains ne n'y prêtent aucun intérêt et ne sont pas prêt de le faire. Mais au Japon, ils sont très sérieux quand ils nous questionnent. Nous avons maintenant un site internet qui s'appelle deprogram.info, si d'autres sont intéressés : www.deprogram.info . Encore une chose, je veux juste dire que si quelque chose m'arrivait, et je ne sais pas pourquoi, c'est parce que je suis actuellement menacé. Il semble que dans ce pays, vous ne pouvez plus intenter un procès contre des criminels au pouvoir sans être menacé. C'est leur tactique. La barre est montée très haut quand vous retrouvez face à un niveau jamais atteint dans l'histoire de ce pays de trahison et de fraude perpétrées par ce gouvernement envers sa propre population. Je pense que c'est ce à quoi vous devez vous attendre.

AJ : Stanley, les mondialistes, le bloc du nouvel ordre mondial ont sans aucun doute l'intention de provoquer d'autres attentas terroristes. Je sais qu'ils auraient déjà mené leurs plans à exécution si nous n'avions pas fait ce que nous avions à faire, si vous et bien d'autres n'aviez pris le risque de parler haut et fort. C'est grâce à cela que leur mur de Berlin électronique commence maintenant à se fissurer. Grâce à des gens intègres comme vous et beaucoup d'autres, nous pouvons parler librement et dire la vérité. Croyez-vous qu'ils pourraient exécuter ce qu'ils ont déjà médiatisé à outrance – un attentat réalisé avec une bombe sale de type nucléaire ou une attaque bactériologique pour essayer de masquer leurs méfaits ? Je sais que c'est un cercle vicieux, vous cherchez a démasquer les criminels, nous informons le monde de ce qui se passe mais certaines personnes du gouvernement avec qui j'ai discuté m'ont rétorqué, « Oui, mais si vous faites cela, ils répondront de plus en plus durement et seront obligés d'essayer de prendre le contrôle total du pays. » À cela je leur réponds que c'est ce qu'ils sont déjà en train de faire. Qu'en pensez-vous ?

SH : Et bien, oui, je pense qu'ils ont un plan, Ils ont un plan d'urgence. Je pense que pour le moment, ils font profil bas car il y a de plus en plus de personnes qui, comme moi, les défient ouvertement et dénoncent leurs conduites criminelles. Je crois qu'ils auraient perpétrés de nouvelles attaques si nous n'avions pas parlé publiquement de leurs crimes. Je pense que leur stratégie consiste à faire taire tous les dissidents. C'est pourquoi nous essayons aussi d'obtenir par ce procès que la Cour déclare le Patriot Act anticonstitutionnel.

AJ : Parlons des sondages. Auparavant, un patriote était un homme rare, craint et détesté mais aujourd'hui, alors que ses vues triomphent, les faibles d'esprit embrassent sa cause car ça ne coûte rien d'être un patriote. Vous êtes parmi ceux qui se battent pour défendre nos libertés ou pour prendre une image, qui se sacrifient pour l'Amérique en sautant sur la grenade avant qu'elle n'explose. D'après un sondage Zogby, un institut très respecté, la moitié des New-Yorkais croient que le gouvernement est impliqué dans les attentats du 11 septembre.

D'après un sondage canadien, 63% de la population canadienne pense que le gouvernement US est impliqué. Certains groupes atteignent 76% et plus des deux tiers des européens pensent la même chose. En Allemagne, les Ministres de la défense et des technologies ainsi qu'un autre membre de leur gouvernement, des gens connus pour leurs idées conservatrices ou progressistes, en parlent publiquement. Le Ministre de l'Environnement Michael Mearcher a déclaré que s'ils ne l'ont pas fait, ils savaient sans aucun doute ce qui allait se produire. C'est simple, leur version officielle est impossible aux yeux de toute personne douée de bon sens qui examine les faits. Toutes les enquêtes démontrent qu'ils sont impliqués. Avez-vous des commentaires sur cette prise de conscience collective ?

SH : Et bien, je pense que c'est pour cela qu'ils tiennent tant au Patriot act, pour éliminer toute opposition politique. Ils l'avaient anticipée, ils ne sont pas stupides. Je les connais personnellement comme Wolfowitz par exemple. Ce sont des criminels mais ils sont malins et ils ont anticipé cette dissidence politique. Et c'est pourquoi, tout comme les nazis et les staliniens, leurs frères de sang, ils sont pour la répression des opposants politiques. Tous les gouvernements corrompus et criminels l'ont fait : l'Allemagne nazie, la Russie communiste, Mao Tse Toung ; ils ont tous opprimé leurs propres citoyens. C'est la raison d'être du Patriot Act. Tous ces gens agissent main dans la main. Ils ont planifié tout cela jusque dans le moindre détail, jusqu'au 11 septembre même ; tout cela faisait partie de leur plan. C'était d'ailleurs une partie de ma thèse de doctorat. Les attentats terroristes doivent être suivis par un mécanisme de lois justifiant l'oppression politique. C'est ce qui explique le Patriot Act I et II. Leur plan est de continuer à lancer des attaques terroristes pour justifier encore plus de répression. Le but est de créer un Etat dictatorial avec un parti unique dans ce pays afin de perpétuer leur politique douteuse avec leurs frères de sang, la famille royale saoudienne et leurs frères de sang historique, l'Allemagne nazie et la Russie communiste. C'est l'objectif principal.

AJ : Vous allez nous quitter dans quelques minutes mais avant, je voulais aussi vous parler de New York. Ces assourdissants canons utilisés en Irak le sont également contre nous, ils utilisent ces hommes en noir, ces « Men in Black » avec leurs lunettes de ski et leurs 41 000 policiers. Des journalistes accrédités sont arrêtés arbitrairement, des enfants, des gens en chaises roulantes. Plus de 2000 personnes sont parquées dans un camp cerné par des barbelés et sans sanitaires. Il faut avoir un laissez-passer pour aller aux toilettes, la police vous hurle dessus. Cela n'a rien à voir avec le terrorisme. Ils mettent ouvertement en place un précédent pour établir la loi martiale.

SH : C'est certain, le terme « terroriste » est de nos jours excessivement galvaudé, vous savez, c'est comme le mot « communiste » qui était employé pour tout et n'importe quoi pendant la chasse aux sorcières de l'ère McCarthy. Aujourd'hui n'importe qui peut être taxé de terroriste si l'on se réfère à la définition que Bush donne à ce terme. L'ironie du sort, c'est qu'aujourd'hui le plus dangereux des terroristes siège dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Je pense qu'il mérite la plus haute distinction pour son aptitude à l'hypocrisie et il devrait aussi apparaître dans le Ripley book. Croyez-le ou pas ! Sans oublier le Guinness book des records pour son incroyable imposture et sa duplicité sans égale.

AJ : J'aimerais vous poser une question qui concerne une expérience personnelle. Regardez ces assassins à la télévision -les vrais coupables- apparaître comme nos sauveurs est vraiment pénible. Un peu comme si Ted Bundy (ndtr : tueur en série) était le juge de son propre procès. C'est pénible de savoir qui ils sont réellement, de les voir réduire l'Amérique en lambeaux. Bientôt, nous aurons des tests psychologiques obligatoires pour tous les américains, des médicaments obligatoires... vous savez, l'union Pan-Américaine. Je pense que c'est maintenant que ça se passe et que ça nous pend au nez, Stanley.

SH : Oui, c'est très perturbant pour quelqu'un qui, comme moi, a étudié les mécanismes de la dictature. J'ai personnellement interviewé Albert Speer qui était le ministre de l'armement d'Hitler. Je l'ai interviewé en 1981 à Munich. J'ai également étudié la psychologie et l'histoire du totalitarisme et c'est sans aucun doute très effrayant. Aujourd'hui, avec les technologies de pointe, nous avons pour la première fois dans l'histoire, la probabilité de voir émerger un empire mondial dirigé par un gouvernement technologiquement orienté et corrompu. Un gouvernement d'élites. Ils ont maintenant ce que Napoléon et Hitler ne possédaient pas : les moyens technologiques pour dominer, non seulement leur propre nation, mais le monde entier.

AJ : La solution est de démontrer que ce sont eux les terroristes, de montrer que le PNAC (Project for the New American Century, projet pour un nouveau siècle américain) dit clairement que nous avons besoin d'un nouveau Pearl Harbour, d'expliquer que le projet Northwoods (ndtr : plan de la CIA qui consista à générer une provocation pour justifier l'invasion de Cuba) est une copie conforme des attaques du 11 septembre, d'exposer leurs plans et de forcer le peuple à faire face à cette abomination. Que feront-ils dans un an, quand 80% de la population connaîtra la vérité ?

SH : C'est pour cette raison qu'ils optent pour la répression et aussi la bonne vieille méthode qui consiste à faire diversion : lancer une autre attaque terroriste pour semer la confusion chez les gens. Je me demande ce qu'ils seront capable de faire par après. Je pense qu'ils ont clairement la capacité d'élaborer des plans ingénieux pour ce genre d'opération et ils sont sans égal pour ce genre d'opération. Il n'y a pas de limites. Je suis convaincu qu'ils essayeront de monter une autre combine, peut-être juste avant les élections pour donner l'avantage à Bush. Bien qu'il semblerait que son adversaire ne soit de toute façon qu'un homme de paille ou un fantôme. Je pense que si cela prend trop d'importance, il essayera l'une ou l'autre tactique pour détourner l'attention des gens du 11 septembre. Ce qui est vraiment important pour eux, c'est que les gens n'y pensent plus mais vous savez, c'est un peu comme « souvenez-vous d'Alamo » ; on n'oublie pas ce genre de chose. Pour moi, c'est la même chose : « souvenez-vous du 11 septembre », cela devrait être notre slogan contre cet acte de trahison monstrueux. Voilà de quoi il est question.

AJ : Nous sommes à la croisée des chemins. Je ne pense pas qu'ils avaient anticipé autant de résistance, Stanley.

SH : J'espère qu'ils ont tout faux et qu'ils sont aussi incompétents que coupables et corrompus. Leur incompétence n'a d'égale que leur corruption et leur culpabilité. En fin de compte, si nos bureaucrates, nos fonctionnaires et nos militaires expriment en nombre suffisant leur indignation, nous pourrons alors les assigner et les responsables seront finalement démasqués.

AJ : Stanley, toute cette opération ne tient qu'à notre naïveté et parce que nous ne reconnaissons pas le diable lorsqu'il est devant nous. C'est ce qui s'est passé avec Hitler et d'autres. Les gens ne savaient pas reconnaître le mal et se laissent prendre à son jeu. Cette fois-ci, nous l'avons identifié. Nous nous battons pour notre futur, pour la liberté parce que nous ne pouvons pas laisser ces buveurs de sang contrôler des terroristes monstrueux pour nous utiliser, nous embrigader dans un empire et se servir de nous comme esclaves pour envahir la planète. C'est ça leur plan du PNAC (Project for a New Ameriacan Century). Stanley, je sais que vous devez retourner au tribunal. Dieu vous bénisse. Je voudrais vous remercier d'être ici avec nous aujourd'hui. Pouvez-vous revenir la semaine prochaine ?

SH : Bien sur, téléphonez-moi.

AJ : Dieu vous bénisse mon ami. Le mot de la fin ?

SH : Pour terminer, je pense que les gens devraient réfléchir aux conséquences qu'implique la présence d'un homme comme Bush à la Maison Blanche et du danger que ce genre d'individu représente. Ce n'est pas simplement un évènement historique qui appartient au passé. C'est une partie du plan et la caméra tourne toujours. Ils ont un objectif. Ces individus sont extrêmement dangereux. Ils sont armés et dangereux. Ils représentent clairement une grave menace pour tous les amoureux de la liberté et pas seulement pour les Américains mais pour le monde entier.

AJ : Vous avez absolument raison, Stanley. Ils ont pris possession du Gouvernement. Ils n'ont pas encore pris possession de l'âme des gens mais ils comptent sur nous pour que nous ne réagissions pas.

SH : Et ils comptent sur le très répressif Patriot Act, sur les menaces, sur les présidents de tribunaux et sur des agents du FBI pour menacer les gens qui révéleraient leurs activités. C'est là dessus qu'ils comptent.

AJ : Mais vous n'allez pas baisser les bras mon ami ?

SH : Certainement pas.

AJ : Et bien, nous sommes tous à vos côtés. Que Dieu vous bénisse !

SH : D'accord et merci.



Traduction : Karmatoo, (c) Karmapolis